Une découverte fascinante

Publié le par Fanfreman

C'est alors qu'elle s'énerve sur le cours de ses actions que SARAH VON REUSEL, alias "la truie qui mord" fait une découverte hors du commun ... ELLE N'A PAS DE CERVEAU.

 

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L'idée lui avait plusieurs fois traversé l'absence de matière grise, quand elle avait voté pour Chirac sous prétexte qu'il "la faisait bien rire aux guignols de l'info", puis quand elle avait voté Sarko en 2007 en prétextant que grâce à lui la france avait peut etre enfin un avenir.

Il y avait eu divers choses de ce style, cette amourette brève mais passionnée avec un jeune homme rencontré à la buvette d'un circuit de courses hippiques et qui lui avait dit qu'il était agent secret avant de lui demander un peu de thunas pour continuer ses paris.

Deauville_Clairefontaine.jpgIls avaient connu l'amour au fond des toilettes de l'hippodrome où les relans d'égouts se mélaient avec subtilité à une forte odeur de chlore tentant de dissimuler la première. Un instant bref mais au cours duquel Sarah avait eu le temps non seulement de déclarer sa flamme, mais aussi d'énumérer le nombre d'enfants qu'ils auraient, leurs noms, les études qu'ils suivraient, les noms de leurs futures petites amies, le détail de leurs réussite et des horaires qu'ils pratiqueraient, combien d'enfants ils auraient eux même et à quel âge ils décèderaient les uns et les autres après de belles vies bien remplies.

 

Oui parce qu'elle n'était pas simplement "la truie qui mord", elle était aussi une femme, rongée d'un désir naturel de donner la vie, de la choyer ... ne riez pas, ce n'est pas simple d'etre une femme libérée ... c'est à dire une femme libre d'avoir la vie d'un homme des années 30, d'un héros viril du capitalisme et de l'industrialisation galopante et en même temps de demeurrer un être fragile aspirant à divers quètes sensibles comme faire du shopping, la cuisine et se pomponner comme une gorette.

 

Le gugus, une fois sa basse besogne effectuée, avait soutiré la maille promise par Sarah puis avait prétendu aller chercher des sandwichs pour filer à l'anglaise.

Persuadée qu'il reviendrait elle avait attendu, puis comme il ne reparaissait pas elle avait laissé son 06 au bookmaker pour qu'il le donne à ce brave homme si un beau jour il daignait revenir.

 

Elle attendit encore et encore et encore et encore, s'acheta même une bague de fiançailles, trop fière de pouvoir dire à ses collègues de taf qu'en plus de sa fracassante réussite elle avait une vie amoureuse épanouie.

Enfin vous l'aurez compris, Sarah était un peu conne.

 

femme-miroir.JPGMais revenons en à nos moutons, devant son écran de téloche elle avait donc découvert son absence de cerveau, Cette trouvaille fit l'effet d'une bombe thermo-nucléaire à protons. Elle se dirigea vers sa salle de bain et entrepris de vérifier, Se munissant d'un ouvre boite, d'un burin et d'un marto, elle se rendit devant son miroir et traça au marqueur noir une ligne le long de son front.

Si elle n'avait pas de cerveau, il était possible ... probable même, qu'elle n'ai pas non plus d'organes internes, elle avait déjà eu des soupçons en plaçant quelques doigts dans son sexe et en y trouvant un trou ...

 

Alors qu'elle posait le fer froid du burin sur son front et dressait le marteau pour se fracasser gaiement le crâne, cette phrase de son père résonna dans ses oreilles. "Les hommes sont tout en plein, les femmes tout en creux" ... elle avait pris ça pour de la provoque à l'époque ... une phrase misogyne balancée comme ça pour traiter la gente féminine de connes, il avait qu'a retourner se pignoler ce con.

Mais avait elle eu une idée en l'entendant ? Avait-elle réfléchi ?

 

Un doute traversa soudain son absence de matière grise ... mais non, il fallait en avoir le coeur net de toute façon. Elle lança un coup puissant sur le burin qui fit craquer sa boite cranienne et s'enfonça dans quelque chose de mou ... la panique envahit subitement son corps ... et si elle avait eu tort. Elle tremblait, la douleur intenable du fer incrusté dans sa tête se doublait de l'angoisse de la mort. Elle tira le burin, le plaça au point suivant, frappa, puis répéta l'opération encore, encore encore jusqu'a pouvoir tirer le sommet de sa boite cranienne qu'elle sentit se décoller et se retirer en arrière, sa peau se pliant sur l'arrière de sa tête.

Elle chercha dans son crâne, plongea ses doigts, il y avait là une sorte de merde molle roseatre qu'elle sortit et jeta dans les toilettes, mais outre ça, qu'y avait il ? ET BIEN RIEN ! Elle avait eu raison.

 

Elle referma sa boite cranienne puis alla voir l'entrée en campagne de Sarkozy pour 2012, dans la joie et la bonne humeur, en restant une grosse conne et en lui pardonnant d'avoir déjà financé son début de campagne aux frais du contribuable en faisant style de pas y être encore (merci monsieur le président).

Prenez-en d'la graine ... heuuu ... enfin voilà.

 

FIN

Publié dans HISTOIRES

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